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Des coupes contemporaines du vêtement liturgique traditionnel ont été inspirées des derniers défilés. Des motifs modernes ont été créés par le studio Noémie Devime, Mathis Goanarch et Julie Weider en s’inspirant du registre classique.
LA CATHÉDRALE DE TROYES : La cathédrale de Troyes est un chef-d'œuvre de l'architecture gothique situé au cœur de la ville historique de Troyes, en France. Construite entre les XIIe et XVIe siècles, cette cathédrale emblématique est réputée pour ses magnifiques vitraux et son impressionnante façade sculptée. En tant que joyau du patrimoine français, la cathédrale de Troyes attire des visiteurs du monde entier avec son architecture majestueuse et son histoire fascinante.
La styliste Noémie Devime a donc reproduit à l’échelle 1 l’interprétation de faisceaux de lumières entrants dans les vitraux. Deux motifs et deux chasubles ont été créés : l’un majeurement jaune et reprenant la structure par transparence : “Joie Instantanée” Et l’autre motif est composé d’épis colorés, reprenant la symbolique du clergé, en son bord : “Éclats de couleurs” Un premier essai d’impression sur jersey à partir de la photographie d’un vitrail a été réalisé. Les chasubles furent portés pour la première fois pour l'Ascension en avril 2024 exclusivement dans la cathédrale de Troyes. L’entreprise Bugis a donc réalisé de nouveaux vêtements liturgiques contemporains en collaboration avec Noémie Devime. La chasuble principale, une création très contemporaine et colorée, fût portée par l'évêque de Troyes. Avec bientôt 70 années d’expertise, Bugis, acteur incontournable de la Maille Française a redoublé d’innovation et de créativité. Le vêtement liturgique traditionnel requiert de codes couleurs symboliques et de patronages spécifiques. La peinture originale fut donc transformée en motif textile grâce à des techniques innovantes.
Si la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Troyes a la réputation de posséder l’un des plus beaux ensembles de vitraux de France, avec 1 500 m2 de verrières (l’équivalent de deux terrains de handball), elle recèle un autre joyau : son trésor. C’est probablement l’évêque saint Loup qui fait édifier au Ve s. une première cathédrale ici-même, dans l’angle sud-est du castrum (citée fortifiée). Elle est cependant presque totalement détruite en 890 quand les Normands incendient Troyes. À la fin du Xe s., après une longue période de troubles, Milon, 44e évêque de Troyes, fait relever l’édifice dans le style roman. Mais un nouvel incendie ravage une grande partie de la cité en 1188 et cette deuxième cathédrale (située à l’emplacement de l’actuelle) est gravement endommagée.
L’un des trois ou quatre plus importants du pays, au dire des spécialistes.
Entre autres merveilles, le trésor renferme un coffret byzantin en ivoire pourpré datant du XIe siècle. Cet objet faisait partie du butin rapporté de Constantinople par les croisés en 1204.
Outre une très belle collection d’émaux médiévaux, le trésor recèle une autre pépite : la châsse de saint Bernard qui abrite les
reliques (son crâne et un fémur) du père spirituel des templiers.
Des pèlerins se pressent de toute l’Europe pour venir prier et se recueillir devant les ossements du fondateur de l’abbaye de Clairvaux. Sont également précieusement conservés le calice, la patène, la crosse et l’anneau pastoral de l’évêque fondateur de la cathédrale, monseigneur Hervée.
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